Selon une étude de l’IFOP commandée par Stoïk, 69 % des PME estiment qu’elles ne sont pas des cibles pour les cybercriminels. Pourtant, 67 % d’entre elles ont été déjà été confrontées, directement ou non, au risque cyber.
A en croire une récente étude de l’IFOP diligentée par l’assurtech Stoïk, 7 PME sur 10 (69 %) considèrent qu’elles n’intéressent pas les cybercriminels. Un constat à rebours d’une autre observation de cette étude : au cours de l’année écoulée, 6 000 petites et moyennes entreprises ont été victimes de cyberattaques.
L’agriculture et l’industrie représentent 12 % de ces attaques. Pourtant, l’IFOP indique que ce sont ces deux secteurs qui se pensent le plus à l’abri des hackers, à 74 %, suivi par le BTP (72 %) et le tertiaire (68 %). L’étude nous apprend en outre que les PME du bâtiment sont les plus épargnées, ne représentant que 1 % des attaques contre 12 % l’année précédente. Stoïk estime que cette diminution s’explique par la mise en place de dispositifs de cybersécurité par ces entreprises, plus conscientes des risques.
D’ailleurs, parmi les sociétés qui redoutent une cyberattaque, plus de la moitié ont été victimes d’une attaque. « La prise de conscience est beaucoup plus forte auprès des entreprises ayant déjà subi une cyberattaque » écrit le cyber-assureur. Plus largement, 67 % des petites et moyennes entreprises ont déjà été confrontées au risque cyber, qu'elles en aient été directement victimes, ou qu'elles craignent que leurs données soient mal protégées.