L’affaire opposait Merck à son assureur. Victime en 2017 de NotPetya, le laboratoire demandait que les pertes subies soient couvertes par son assurance. Refus de l’assureur, qui indique ne pas couvrir les dommages dus aux actes de guerre. Aux yeux du tribunal, « guerre » doit être entendu dans son sens ordinaire et, le cas échéant, l’assureur aurait dû inclure les cyberattaques dans le champ des exceptions.
En 2017, le laboratoire pharmaceutique Merck prenait de plein fouet la vague NotPetya. 40 000 postes endommagés. 1,4 milliard de dollars de pertes. Le bilan est lourd pour l’entreprise. Mais, heureusement pour elle, elle avait auparavant souscrit 1,75 milliard de dollars d’assurance tout-risque pour se prémunir contre ce type de dégâts. Pourtant, l’assureur refuse de couvrir les dommages subis.
Guerre et paix
En effet, selon lui, le contrat d’assurance le liant à Merck comprend certaines exceptions à l’assurance tout-risque. Notamment si les pertes ont été provoquées par [...]