Interxion étend son hub marseillais et vise une 5ème place dans le classement des hubs mondiaux.
Après MRS 3 inauguré en juillet 2020, c'est au tour de MRS 4 de sortir de terre. La livraison de la première phase est prévue pour le deuxième trimestre 2022. Terminé, MRS 4 proposera 6700 m² de surface utile pour une puissance de 13,6 MW. Le PUE cible est légèrement supérieur à 1,2. Au total ce seront 24000 m² qui seront disponibles pour les clients sur le hub marseillais qui constitue un axe stratégique de développement de la stratégie Platform Digital de Digital Realty, la maison mère d'Interxion.
Selon Fabrice Coquio, le nouveau centre est déjà réservé à 50 % alors que les autres sites marseillais sont remplis. MRS 4 aura un accès direct aux systèmes de câbles sous-marins connectés à la ville. Ces paramètres font de la cité phocéenne une porte d’accès télécom, Cloud et numérique entre l’Europe et les autres continents. Au total Interxion a investi 400 M€ sur son site marseillais. Une MRS 5 est déjà en projet pour répondre à une forte demande. Selon une étude de l'Université de Berkeley en Californie (USA), les échanges de données et leur agglomération sont multipliés par 10 tous les 6 ans.
Des innovations environnementales
Si Interxion utilise déjà 100 % d'énergies renouvelables pour alimenter ses centres de colocation, MRS 4 développe une nouvelle méthode de refroidissement, le River Cooling, qui refroidira le centre de données par échange thermique avec l'eau de la galerie souterraine qui relie les anciennes mines de Gardanne à la mer et qui passe par le port de Marseille, là où est situé le hub d'Interxion.
Dans un plan de décarbonisation totale de son activité, Interxion a de plus engagé un partenariat avec le Parc Naturel des Calanques pour la préservation d'un puit de carbone par la protection de champs de posidonie, une plante sous-marine qui conserve 7 fois plus de carbone que les arbres des forêts. Ces opérations viendront renforcer l’engagement pris au niveau mondial par Digital Realty visant à réduire de 68 % ses émissions directes et de 24 % ses émissions indirectes d’ici à 2030.