Le PDG de l’entreprise, Chris Hyams justifie cette décision par un business model en perte de vitesse.
La plateforme de recherche d’emploi en ligne Indeed va mettre 15% de ses effectifs au chômage. L’entreprise a en effet annoncé qu’elle allait licencier 2200 employés. Presque toutes les équipes d’Indeed et Indeed Flex sont concernées.
Des offres d’emplois en recul
Dans un billet blog, le PDG de la société Chris Hyams a justifié cette décision par la chute de 33% des annonces sponsorisées au premier trimestre, alors même qu’elles sont au cœur du business model de l’entreprise. A quoi s'ajoute que le volume d’offres d’emploi aux Etats-Unis a baissé de 3,5%. Forcé « d’agir dès maintenant » Chris Hyams a ajouté que « les futures offres d’emploi se situant à des niveaux inférieurs ou égaux à ceux d’avant la pandémie, notre organisation est tout simplement trop grande pour ce qui nous attend ».
Chris Hyams va réduire son salaire de base de 25%. « En outre, plus de 75 % de ma rémunération totale est directement liée à la croissance du chiffre d’affaires et est menacée par les tendances actuelles. », a-t-il ajouté.
Repenser le business model
Pour la suite, Indeed compte retravailler son business model en proposant une rémunération aux employeurs sur la base des résultats rendus et va simplifier le processus d’embauche sur sa plateforme.
Les licenciements se poursuivent à un rythme effrainé dans la tech américaine. La maison mère de Facebook, Meta, a annoncé en novembre 2022 la suppression de 11 000 postes, suivi d'un nouveau plan à la mi-mars, touchant cette fois 10 000 salariés. Le réseau social Twitter c’est quant à lui séparé de plus de la moitié de ses employés depuis octobre et le rachat par Elon Musk. Le groupe spécialisé dans les solutions de gestion Cloud, Saleforce, a de son côté annoncé le licenciement de 10% de ses effectifs. Google, lui, a renvoyé 12 000 de ses collaborateurs. Le géant de la vente en ligne Amazon a quant à lui mis à la porte 27 000 de ses employés.