LâESN amĂ©ricaine estimait que lâoffre du Français la sous-Ă©valuait : Atos a finalement abandonnĂ© son projet dâacquisition.
DĂ©but janvier, on apprenait par voie de communiquĂ© quâAtos prĂ©voyait de mettre la main sur DXC Technology. Cette ESN amĂ©ricaine, prĂ©sente dans 70 pays auprĂšs de 6000 clients, offrait au Français de nouvelles perspectives de dĂ©veloppement aux Ătats-Unis. Car, entre la condamnation de Syntel et les « baisses de projets et de volumes en Ressources & Services, en Services Financiers & Assurances et en Industrie » au troisiĂšme trimestre 2020, Atos est Ă la peine de lâautre cĂŽtĂ© de lâAtlantique.
Fin de la discussion
Malheureusement pour lâESN française, DXC nâest pas intĂ©ressĂ©. Lâentreprise a fait savoir dans un communiquĂ© que son Board of Directors a « soigneusement Ă©valuĂ© la proposition avec ses conseillers financiers et juridiques », avant de dĂ©cider que lâoffre dâAtos Ă©tait « inadĂ©quate », DXC estimant quâelle ne prĂ©sentait pas les garanties suffisantes en termes de crĂ©ation de valeur « Ă la lumiĂšre de la valeur que le conseil estime que DXC peut crĂ©er de maniĂšre autonome en exĂ©cutant son parcours de transformation ».
AprĂšs avoir signifiĂ© Ă Atos que sa proposition sous-Ă©valuait DXC, les deux entreprises ont dĂ©cidĂ© de mettre fin Ă leurs Ă©changes, lâESN française abandonnant son projet de rachat. Dâautant quâentre temps, elle a mis la main sur le Canadien In Fidem, une proie de taille certes plus modeste, mais qui contrairement Ă DXC nâest pas endettĂ©e Ă hauteur de 10 milliards de dollars.