Le patron de Tesla, Elon Musk, a indiqué qu’il honorerait finalement son offre de rachat initiale de Twitter pour 44 milliards de dollars (Mds$). Des poursuites ont été engagées contre lui suite à son retrait de l’opération en juillet dernier.
Dans un courrier adressé à Twitter, le fantasque milliardaire Elon Musk, a finalement accepté de racheter l'oiseau bleu au montant de l’accord initial, soit 44 Mds$. Une décision qui peut s’apparenter à une manœuvre juridique, puisque Elon Musk, poursuivi par Twitter après l’annulation du rachat, demande l’arrêt des poursuites.
Un porte-parole de Twitter a indiqué que la société a bien reçu la proposition. L’entreprise, elle, a l'intention « de conclure la transaction à 54,20 dollars par action ». La confiance règne désormais ? Pas si sûr. Du moins du côté des investisseurs. Malgré un rebond de 20% de l’action pour atteindre 52$ suite à l’annonce, celle-ci reste en dessous du prix du rachat. Signe d'une certaine méfiance.
Faux comptes ou manque de liquidités ?
Et pour cause, depuis avril, les rebondissements sont sans fin dans le feuilleton du rachat de Twitter. S’inquiétant de la proportion de bots sur le réseau social, le milliardaire a accusé l’entreprise d’avoir fourni des données « fausses et trompeuses ». Elon Musk estimait que la part de faux-comptes atteignait 20% sur Twitter. Quand le réseau social lui, avançait le chiffre de 5%. En conséquence de quoi, le patron de Starlink s’est retiré de l’opération en juillet dernier. Mais ce retrait peut tout aussi bien s’expliquer par la difficulté du montage financier. Car Elon Musk, bien qu’homme le plus riche de la planète avec ses quelques 250 milliards de dollars, dispose de peu de liquidités. Il aurait pu au choix, contracter des prêts, ou vendre des titres de ses entreprises.
Dans la foulée, le conseil d’administration de l’entreprise a décidé de lancer une action en justice contre le milliardaire pour forcer le rachat. Elon Musk, aurait pu avoir à payer des frais de rupture de 1 milliard de dollars. Mais l’imbroglio ne s’est pas arrêté là. Fin août, une plainte a été transmise aux autorités américaines par l’ex-responsable de la sécurité de Twitter, Peiter « Mudge » Zatko. Celui-ci a pointé du doigt de graves manquements de l’entreprise en matière de sécurité.