La mesure d’interdiction prise en mars dernier n’a plus lieu d’être. Les huit pays concernés se sont en effet mis en conformité avec les exigences américaines : l’Arabie Saoudite a annoncéhier la levée de l’interdiction, ses deux aéroports internationaux étaient les deux derniers de la liste à être frappés des restrictions à l’embarquement de laptops et autres tablettes.
Début juillet, les aéroports turcs, émirati et qatari voyaient les restrictions qui pesaient sur les passagers à l’embarquement d’un vol vers les Etats-Unis être levées. Le 9, Kuwait Airlines annonçait sur son compte Twitter que les laptops et tablettes sont de nouveau autorisés en cabine au départ du Kuweit International Airport à destination de JFK.
Même chose pour la Jordanie à la même date. Dans un communiqué, le patron de la Royal Jordanian souligne la mise en œuvre « de mesures de sécurité améliorées […] afin de satisfaire aux exigences des nouvelles directives de sécurité du Département américain de la sécurité intérieure pour tous les vols liés aux Etats-Unis ».
Le 12, c’était au tour du Maroc et de l’Egypte de se féliciter de la levée des restrictions. Egyptair indique toutefois que les mesures restrictives restent d’actualité pour ses vols à destination de Londres, la Grande-Bretagne ayant elle aussi interdit les appareils électroniques de grande taille en cabine au départ de plusieurs pays du Maghreb et du Proche Orient.
En quatre mois, dix aéroports aux normes
Le Royaume-Uni est désormais seul à poursuivre cette politique, puisque l’Arabie Saoudite n’est plus concernée par l’interdiction. Dans un communiqué, Saudi Arabian Airlines annonce que les passagers au départ des aéroports King Abdulaziz à Jeddah et King Khalid à Riyad pourront embarquer avec leurs ordinateurs portables.
Cette dernière levée marque la fin des interdictions de conserver laptops, tablettes et caméras en cabine sur les vols vers les Etats-Unis. Le Department of Homeland Security avait pour mémoire décidé d’interdire ces appareils au départ des huit pays cités plus hauts. Il a même été question un temps d’étendre cette mesure très controversée au reste du monde. Mais, finalement, les Etats-Unis ont fait marche arrière, l’ensemble des aéroports concernés prenant les mesures nécessaires à garantir le contrôle des passagers à l’embarquement.