Le patron d’Intel a entretenu une relation consentie avec un (ou une) salarié(e) de son entreprise, ce qui enfreint la politique interne de l’entreprise. Brian Krzanich a donc démissionné de son poste de CEO et du conseil d’administration de la société. Le CFO Robert Swan assure l’intérim jusqu’à ce qu’un nouveau CEO soit désigné.
Chez le fondeur, on ne plaisante pas avec le règlement interne. La politique « de non-fraternisation » d’Intel prohibe les relations et autres badinages entre dirigeants et employés. Ce qui coûte à Brian Krzanich sa place de CEO. « Intel a récemment été informé que M. Krzanich avait une relation consentie passée avec un(e) employé(e) d'Intel. Une enquête en cours par des avocats internes et externes a confirmé une violation de la politique de non-fraternisation d'Intel, qui s'applique à tous les managers » explique l’entreprise dans un communiqué.
Spectre et Meltdown n’ont pas pu venir à bout du CEO d’Intel, entré dans l’entreprise en 1982 et à sa tête depuis 2013. La politique interne le peut : Brian Krzanich a présenté sa démission de son poste de CEO et de sa place au conseil d’administration. « Compte tenu de l'attente que tous les employés respectent les valeurs d'Intel et adhèrent au code de conduite de l'entreprise, le conseil a accepté la démission de M. Krzanich ».
Intel sans chef
Le CFO, Robert Swan, assurera l’intérim, le temps qu’Intel trouve un nouveau CEO permanent. Le fondeur ne précise pas de calendrier mais mentionne la publication de ses résultats trimestriels, le 26 juillet. « Le conseil a mis en place un solide processus de planification de la succession et a commencé à rechercher CEO permanent, incluant des candidats internes et externes. Le conseil retiendra les services d'une firme de recrutement de cadres de premier plan pour l'aider dans le processus ».