L’Arcep publie une carte des expérimentations 5G en France

Fin décembre, le gendarme des télécoms a mis en ligne un tableau de bord des expérimentations 5G en France, un premier bilan du guichet « pilotes 5G » ouvert un an auparavant. 22 tests sont en cours de réalisation.

En janvier 2018, moins d’un mois après que la 3GPP ait validé le premier standard, l’Arcep ouvrait un guichet « pilotes 5G », destiné aux opérateurs, industriels, collectivités et autres organisations de manifester leur intérêt quant à mener des tests sur la bandes 3,5 GHz. Le gendarme des télécoms expliquait alors pouvoir délivrer des autorisations pour neuf villes de France métropolitaine : Lyon, Bordeaux, Nantes, Lille, Le Havre, Saint-Étienne, Douai, Montpellier et Grenoble.

Un peu moins d’un an plus tard, l’autorité publie un premier bilan des différentes initiatives dans la 5G sous la forme d’un tableau de bord des expérimentations. Un premier tableau livre les détails quant à ses tests : expérimentateur, liens vers la décision de l’Arcep, lieu, fréquences exploitées, technologies et usages testés ou encore objectif de l’expérimentation.  

Panorama

Des expérimentations, au nombre de 22 en cours et trois terminées, se déroulent dans 18 villes réparties aux quatre coins de l’Hexagone. Force est de constater que pour 18 des 25 tests réalisés Orange, Bouygues Telecom ou SFR sont à la manœuvre, parfois secondés d’un Airbus, La Cantine ou Utac Ceram. Parmi les usages, l’Industrie du futur, la réalité virtuelle et la ville intelligente sont surreprésentées, dans respectivement dix, dix et neuf expérimentations.

L’Arcep en profite pour faire le point sur la disponibilité des bandes 3,5 Ghz et 26 GHz, signalant pour cette dernière que pour l’heure seule la bande 26,5 ‑ 27,5 GHz (1 GHz) est libre et peut être utilisée dès 2020. « Par la suite, l’intégralité de la bande devrait être rendue progressivement disponible, sous réserve de conditions de coexistence avec les services de radioastronomie et d’exploration de la terre, et des travaux en cours pour évaluer l’utilisation partagée du spectre à 26 GHz entre les systèmes 5G et les stations terriennes des services par satellite » précise l’autorité.