L’éditeur allemand place la supervision réseau (mais pas que) en maillon essentiel de la chaîne cyber. Et de joindre le geste à la parole, en travaillant notamment sur la dimension OT.
Paessler se pose en acteur de la cybersécurité. Connue pour son outil de supervision réseau, l’entreprise allemande se veut « une assurance supplémentaire, parce que la surveillance est essentielle à la cybersécurité », dixit Fabien Pereire Vaz, Technical Sales Manager chez Paessler. Sa solution PRTG collecte en effet de l’information IT, OT et IoT, mais aussi sur la partie applicative par le biais des API Rest, sur les degrés de risque.
La présence de Paessler sur le FIC étant désormais justifiée, interrogeons-nous sur l’obsolescence supposée de la supervision, à l’heure où l’industrie n’a que le terme observabilité à la bouche. Mais, pour Fabien Pereire Vaz, l’observabilité, c’est « le leitmotiv de Paessler dès le départ ». Car l’information collectée est enrichie, avec des seuils fixés par l’utilisateur voire le système. « Cette information enrichie permet d’intervenir avant que l’évènement ne devienne un incident, ou que l’incident ne vire à la crise ».
Console commune
Surtout, outre le lancement en janvier dernier de sa version SaaS, PRTG veut rapprocher OT et IT. « Nous amène la convergence de l’OT et de l’IT dans un même tableau de bord » indique de Sales Manager. Quitte à s’appuyer sur des partenaires pour effectuer la translation entre des systèmes OT propriétaires, ou anciens, et la console.
Ajoutons à cela les mécanismes de découverte d’assets internes contenus dans le produit, avec les quelques 300 capteurs, sans compter les capteurs « custom » mis au point par les utilisateurs. Paessler a d’ailleurs ouvert un dépôt GitHub pour centraliser les scripts ainsi créés.