Pour ne pas se faire racheter, Qualcomm licencie

Le géant des SoC semble avoir été sérieusement perturbé par la tentative d’OPA de Broadcom. Depuis, il a annoncé vouloir réduire ses coûts annuels d’un milliard de dollars, des économies qui passeront par des suppressions d’emplois.

Depuis l’assaut de Broadcom, Qualcomm craint d’être victime des appétits des mastodontes du secteur des semi-conducteurs. Le créateur des SnapDragon brosse depuis ses actionnaires dans le sens du poil, à commencer par augmenter de 9% les dividendes versés le 20 juin prochain. Qualcomm veut en outre diminuer ses dépenses annuelles d’un milliard de dollars.

Ainsi, Reuters a appris hier soir que l’entreprise préparait un plan social. « Qualcomm mène une réduction de notre main-d'œuvre temporaire et à temps  plein » a confirmé un porte-parole du groupe, sans préciser le nombre de postes supprimés. Qualcomm serait parvenu à la conclusion « qu'une réduction de l'effectif est nécessaire pour soutenir la croissance et la réussite  à long terme ».

NXP : à l’est rien de nouveau

Au même moment, en Chine, Qualcomm et NXP ont dû retirer et remplir à nouveau leur formulaire d’acquisition concernant leur fusion, retardant encore un peu plus une opération qui avait été annoncée fin 2016. Ce « reclassement » a été exigé par le ministère chinois du Commerce, qui demande de Qualcomm plus de concessions relatives à l’anti-trust. La date de clôture de l’accord a une nouvelle fois été repoussée, cette fois-ci au 25 juillet.