Lors de sa conférence F8, Facebook a annoncé une cinquantaine d'intégrations à la version entreprise du réseau social. Jira, Dropbox, Box, Bloomberg ou encore Sharepoint font leur arrivée dans Workplace.
Depuis son lancement en 2016, Workplace revendique 30 000 entreprises utilisatrices. Parmi elles, Starbucks, Spotify, Walmart ou encore Booking. Le réseau social d’entreprise reprend les grands principes de la version grand public, avec un profil utilisateur, des pages, groupes, contacts, un fil d’actu… Mais il n’en est pas moins un outil d’entreprise, coupé de Facebook réseau social (voir à ce sujet notre article paru dans le n°162 de L’Informaticien).
Workplace joue dans une catégorie ultra-concurrentielle, où les Slack, Microsoft Teams et dernièrement Google Hangouts rivalisent avec des acteurs historiques. Chacun dit avoir sa méthode pour se démarquer, méthode qui repose bien souvent sur deux piliers : l’IA à travers notamment les chatbots, et les services tiers intégrés.
Et sur ce terrain là, Facebook a profité du F8 pour tenter de combler son retard sur Microsoft et Slack. Le géant a annoncé pour la version entreprise de son réseau social une cinquantaine d’intégrations articulées autour de trois problématiques : le partage d’informations, le suivi d’informations et l’automatisation des process.
Un Workplace qui s’adapte aux métiers
Côté information, Bloomberg, Reuters, Business Insider et Harvard Business Review viennent ajouter leurs actualités aux fils d’actus des abonnés. Sur l’aspect plus « interne », ce sont SurveyMonkey et Marketo qui vont permettre d’accéder aux enquêtes et résultats de campagnes directement dans Workplace. En outre, les chatbots peuvent désormais initier des discussions de groupe ou y être intégrés, à l’exemple de Blue Jeans.
Les services tiers seront accessibles par le biais d’un Integration Directory tout neuf, dans lequel débarquent notamment ServiceNow, ADP, Jira by Atlassian, Box, Dropbox, Microsoft SharePoint, Smartsheet, HubSpot, Cisco Webex ou encore AdobeSign. Facebook explique qu’en dehors de ces solutions, n’importe quel développeur peut proposer son service à l’intégration dans Workplace. Mais le géant se veut prudent après l’affaire Cambridge Analytica : les intégrations devront passer une sélection comprenant entre autre un audit de sécurité.