Stellantis veut sécuriser ses approvisionnements en semi-conducteurs en combinant accords avec des fabricants, achats directs et anticipation sur les besoins.
10 milliards d’euros en valeur d’achat jusqu’en 2030. C’est le montant total des contrats d’achat que vient de signer le géant de l’automobile franco-italo-américain Stellantis (Opel, Peugeot,Citroën, Dodge, Alfa Romeo…) avec des fabricants de semi-conducteurs.
Après la pénurie de puces qui a touché de nombreux secteurs suite à la pandémie de Covid-19, l'industriel prend ses dispositions. L’opération doit lui permettre de sécuriser ses approvisionnements pour construire des véhicules électriques et garantir les fonctionnalités de ses futures plateformes véhicules « STLA BEV-centric » qui doivent être lancées très prochainement.
Toutes puces confondues
Les différents accords d’approvisionnement concernent la livraison de puces MOSFET en carbure de silicium (SiC), des microcontrôleurs (MCU), et des « System-on-a-chip » (SoC). « Plusieurs centaines de semi-conducteurs très différents sont intégrés à nos voitures. Nous avons conçu un écosystème complet pour limiter le risque qu’une seule puce manquante puisse mettre nos lignes à l’arrêt », a déclaré dans un communiqué Maxime Picat, directeur des achats et de l'approvisionnement de Stellantis.
La société indique également collaborer avec les fabricants de puces Infineon, NXP® Semiconductors, onsemi et Qualcomm, afin d’optimiser ses technologies et ses nouvelles plateformes STLA. Le géant travaille en parallèle à développer sa propre filière de semi-conducteur, en partenariat avec aiMotive et Silicon Auto.